Nous sommes très heureux de vous annoncer la prochaine Tournée Indienne de la Compagnie et du Théâtre Marguerite Duras Itinérant avec la nouvelle création de notre Directrice Artistique Maud Andrieux dans le réseau Alliances Françaises en Inde.
Nos productions théâtrales
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India Tour Son nom de Venise dans Calcutta désert de Marguerite Duras
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La douleur de Marguerite Duras en tournée au Canada
Repost Alliance Française d'Ottawa
À travers une interprétation très personnelle, la comédienne et metteur-en-scène Maud Andrieux délivre l'un des récits les plus intimes de la vie de Marguerite Duras dans sa pièce de théâtre "La Douleur".
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Revoir le live Inde/ France ConFRENCHment Alliance Françaises de Pune et du Bengale
Voici un retour sur l'adaptation théâtrale de Maud Andrieux de Son nom dans Calcutta désert. L'histoire d'Anne-Marie Stretter, à Calcutta dans les années 30, que vous avez pu voir sur vos écrans grâce à la merveilleuse performance de Maud Andrieux.
Here's looking back at Maud Andrieux's theatrical adaptation of Son nom de Venise dans Calcutta désert. The fictional story of Anne-Marie Stretter, set in Kolkata in 1930's, was brought to life on our screens through a wonderful performance by Maud in confinment in Paris.
Alliance Française de Pune
Cliquez ci-dessous pour accéder au live et à la rencontre
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Live ConFRENCHment Inde/France avec la comédienne Maud Andrieux
Vendredi 8 mai 2020 à 14h heure de Paris et 17h30 heure Indienne, la comédienne Maud Andrieux sera en direct pour un extrait de son nouveau spectacle Son nom de Venise dans Calcutta désert de Marguerite Duras, suivi d'une rencontre avec les étudiants des Alliances Françaises de Pune et du Bengale.
Rv via Zoom ou la page Facebook de L'Alliance Française de Pune et L'Alliance Française du Bengale en Inde
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Le Cambodge de Marguerite Duras Alliance Francaise de Siem Reap- Temples d'Angkor 19 mars 2019
Invitée de l'Alliance Française de Siem Reap- Temples d'Angkor au Cambodge, la comédienne et metteur en scène Maud Andrieux interprètera Le Cambodge de Marguerite Duras, adaptation qu'elle a réalisé spécialement pour la Fête de la francophonie ce 19 mars 2019. Elle sera accompagnée par la violoncelliste Cécile Lacharme sur des musiques de Carlos d'Alessio.
Le Cambodge de Marguerite Duras
Marguerite Duras est née en Cochinchine à Gia-Dinh le 4 avril 1914. Ses parents instituteurs, enseignent au Vietnam puis à Phnom Penh en janvier 1921. Très peu de temps après cette prise de poste, le père de Marguerite, Pierre et Paul ses frères, se doit d'être rapatrié en France : il est souffrant. Il mourra de dysenterie et d'une congestion pulmonaire. Après un bref séjour en France, la famille Donnadieu rentre au Cambodge où un nouveau poste attend la mère dans le delta du Mékong.
Pour Marguerite, petite fille de 10 ans, la vie est très différente de celle qu'elle a connu à Hanoï ou Phnom Penh. Elle rencontre une nature environnante luxuriante, une brousse vierge, un fleuve étale. C'est aussi le début d'une conscience, dans l’ambivalence d’une fascination et d’une condamnation des mœurs coloniales, dans une naissance à l'amour, marquée par les différences entre les classes sociales et un trouble rapport à l’argent. L’achat de la fameuse concession en 1927 par la mère de Duras se trouve à Prey-Nop, au sud du Cambodge. Son histoire, autobiographique est racontée dans Un barrage contre le Pacifique. Elle se battra pendant des années pour rendre cultivables des terres annuellement envahies par la mer.
« Un jour, une mendiante est arrivée. Elle était blessée à la jambe et portait un enfant auquel la malnutrition ne permettait pas de donner d’âge. Ma mère a recueilli la petite fille, et donné de l’argent à la mendiante qui est repartie vers le nord. Cette femme, aux différents âges de ma vie, je l’ai vue, je pense être sincère quand je dis que j’y ai toujours pensé depuis... » .
C'est la rencontre avec ce personnage de la mendiante qui chante inlassablement et qui répète Battambang, sa ville natale, dont elle est chassée parce qu'enceinte. Elle remonte le Tonlé Sap et finit par rencontrer Marguerite et sa mère sur un marché cambodgien. A partir de ce moment là, elles sont reliées toutes les trois, à cette petite fille, née entre temps et qui survit. Histoire vraie. Histoire de femmes. Histoire qui cimente l’œuvre de Marguerite Duras et qui prend forme dans de nombreux de ses romans dont Le Vice-consul.
La mendiante devient l'héroïne d’un périple digne d’une épopée : des centaines de kilomètres la sépare de son point de départ, elle marche avec un pied purulent, elle survit à toutes les maladies et à toutes les misères. Elle est « la » mendiante mais aussi l’enfant victime d’une mère terrifiante, l’adolescente rejetée, la jeune fille que les hommes s’approprient et qui se bat, à sa manière, pour survivre à l’injustice de son destin. -
Duras telle qu'en elle-même Revue Inferno Magazine
« La Douleur » Marguerite Duras, Maud Andrieux, Cie du Barrage – Théâtre Marguerite Duras (TMD) itinérant, Galerie Atelier Gamaury à Bordeaux , 12 et 13 avril – dans le cadre du mois Marguerite Duras – du 5 au 28 avril – programme complet http://www.theatremd.com
Duras, telle qu’en elle-même
Le printemps a ses rituels. À Bordeaux ce n’est pas seulement le vol des hirondelles traversant à l’aplomb du Pont de pierre les ciels chargés de la Garonne qui l’annonce, le retour attendu du théâtre nomade de Maud Andrieux en sonne la venue. De saison en saison depuis bientôt cinq ans, dans le quartier branché des Chartrons, le Théâtre Marguerite Duras fait entendre un mois durant l’œuvre de celle qui prit pour nom le village du sud-ouest où s’enracine la maison paternelle.
Ce soir-là dans la galerie où le TMD a planté son décor provisoire, le sujet est dur. Sur fond d’époque trouble de l’occupation allemande, l’attente d’une femme, « La Douleur » de l’attente impossible de Robert Antelme, le mari envoyé dans les camps et dont elle est sans nouvelle… Bien des années après, Marguerite Duras a couché sur le papier ces moments d’une vérité sans fard avec la petite musique de l’écriture comme seule arme pour dire ce que les mots en eux-mêmes ne peuvent livrer des affres de l’attente, de la cruauté de l’espoir insensé jusqu’à envier cette jeune femme en pleurs, enceinte d’un homme qu’elle ne reverra jamais, et qui, dans la file d’attente sans fin, relit en boucle la dernière lettre qu’il lui a adressée. « Elle au moins, elle n’attendra plus », dit-elle.
Ce récit se mêle à l’autre, celui de ses rapports avec « Monsieur X. dit ici Pierre Rabier », l’agent de la Gestapo avec lequel elle eut un commerce des plus troubles. Fasciné par l’intellectuelle qu’elle était, lui qui était entré dans la police politique du IIIème Reich faute d’avoir pu ouvrir une librairie de livres d’art, séduit par sa beauté d’alors – même si les ravages de l’alcool à venir avaient comme par avance marqué son visage -, il entretint des rapports de séduction avec celle qui s’en satisfit au prétexte d’obtenir de lui des renseignements sur le lieu de détention de son mari dont le sort semblait lui appartenir. Entre attirances et répulsions, leurs relations vont venir recouvrir l’autre drame intime faisant de cette situation limite un maelström déchirant.
« Face à la cheminée, le téléphone. A droite, la porte du salon et le couloir. Au fond, la porte d’entrée. Il pourrait revenir directement, il sonnerait. Il pourrait également téléphoner, « Je suis à l’hôtel Lutetia pour les formalités ». Ce sont des choses qui sont possibles. Il n’y a pas de raison particulière pour qu’il ne revienne pas. Il n’y a pas de raison pour qu’il revienne. » Dès les premières paroles égrenées, la magie opère… Maud Andrieux, émergeant de la pénombre d’une mémoire aussi troublée que troublante, s’assoit pensivement dans un fauteuil devant un guéridon où se détache un téléphone d’époque. Elle va tenter de dévider les fils de cette histoire mouvante en elle comme si dans une autre existence peut-être, elle s’en souvient secrètement, elle fut cette femme nommée M.D. Viendra aussitôt culbuter ce temps d’avril 45, celui du matin du 6 juin 44, dans la prison de Fresnes où elle était venue apporter un colis destiné à son mari, arrêté le 1er juin par la Gestapo. Quelques jours plus tard, en recherche toujours d’un permis pour envoyer ce fichu colis de vivres, elle tombera sur un certain Pierre Rabier, l’agent qui procéda à l’arrestation d’un certain Robert L. [Robert Antelme] impliqué dans l’affaire de la rue Dupin.
A plusieurs reprises, viendront entrecouper le récit dévidé, les voix off de Pierre Rabier et de Marguerite Duras, comme des irruptions de la mémoire à vif dans le présent tourmenté de l’écriture. Les fragments de conversations s’invitent… Rabier ne supportant pas son silence mais n’ayant par ailleurs aucun scrupule d’arrêter et d’envoyer à la mort ses prises ; la photo de François Morland, le chef de réseau qu’il lui est sommé de reconnaître en échange de la libération de son mari. Viendront aussi s’inviter dans la mémoire recomposée les débris d’histoires éclatées comme celle de Mme Kats qui pendant plus de six mois avait lavé, repassé, rangé soigneusement les vêtements de sa fille handicapée, pour que tout soit prêt à son retour du camp où elle avait été envoyée, ces petits riens dérisoires qui scandent l’attente des femmes de tous les temps. Et puis le dernier rendez-vous près de la Gare Saint Lazare, résonne en voix off la conversation dans le restaurant où la défaite de l’Allemagne nazie est annoncée, mais où sa résignation à lui n’est pas de mise tant il est dans le déni de la perte d’un rêve de grandeur folle.
Pierre Rabier fusillé, le retour de la paix claque comme une injonction d’oubli, un ordre souterrain de fabriquer à son corps défendant le rejet mnésique de ce qui appartient à l’inoubliable… Enfin ce jour de mai, la sonnerie du téléphone. La voix rapide de François Mitterrand au bout du combiné. L’épilogue. Le retour d’une forme flottant entre la vie et la mort. Une plage en Italie l’été suivant… « Il n’est pas mort aux camps de concentration », dernières paroles avant que le noir final n’engloutisse le visage illuminé de Maud Andrieux et avec lui, la fin d’un voyage immobile au centre de l’impensable.
Sur une petite musique lancinante et sur fond des clairs-obscurs savamment étudiés de Frédéric Paquet, Maud Andrieux, sensuelle et sensée « interprète » de Marguerite Duras, directrice artistique de la Compagnie du Barrage, se coule avec grande finesse et intelligence raffinée dans les plis secrets de la psyché de M.D. pour en exhaler les parfums sombres et enivrants, la colère et la détresse. Entre elle et l’auteure de L’Amant et de La Douleur, il y a comme une évidence, celle d’une rencontre la boétienne, « parce que c’était elle, parce que c’était moi », correspondances électives qui portent jusqu’à nous la prose envoûtante de l’écrivaine de la rue Saint-Benoît.
Yves Kafka
« La Douleur » – Photo Frédéric Galy
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L'Amant de Marguerite Duras avec Maud Andrieux
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Le Vice-consul de Marguerite Duras avec Maud Andrieux
Dossier de Presse du Spectacle Le Vice-consul de Marguerite Duras avec Maud Andrieux
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La douleur et Mr X dit Pierre Rabier de Marguerite Duras avec Maud Andrieux
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Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras avec Maud Andrieux
Dossier de Presse Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras avec Maud Andrieux