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Presse

  • La douleur de Marguerite Duras en tournée au Canada

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    Repost Alliance Française d'Ottawa

    À travers une interprétation très personnelle, la comédienne et metteur-en-scène Maud Andrieux délivre l'un des récits les plus intimes de la vie de Marguerite Duras dans sa pièce de théâtre "La Douleur".

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  • 26èmes Rencontres Marguerite Duras

    Chers amis,

    Après des mois de fermeture et de mesures sanitaires nous ayant éloigné.

    Nous sommes heureux de vous convier aux 26èmes Rencontres Marguerite Duras de Trouville-sur-Mer qui se tiendront le 17 octobre 2021. La Remise du PRIX MARGUERITE-DURAS aura lieu dans le Salon des Gouverneurs à 12h15. 

    Le Vernissage de l'Exposition LOINTAINS SOUVENIRS de l'artiste FLORE Prix Nadar 2020 ouvrira à 11h30.

    La table ronde MARGUERITE DURAS et La Musique se tiendra à 15h avec Alain Vircondelet, Colette Fellous, Jocelyne Sauvard, Tiffany Tavernier et Gilles Costaz.

    A 16h, la comédienne Maud Andrieux interprètera DE LA MUSIQUE JETEE AU TRAVERS DE LA MER , adaptation de textes issus des Impudents, Un barrage contre le Pacifique, Moderato Cantabile, India Song, L'Amant... réalisée par Alain Vircondelet et Maud Andrieux.

    A 20h30, le Art Big Band vous invite à un Concert de Jazz autour d'India Song.

    Au plaisir de vous retrouver cette année encore dans ce cadre idyllique à Trouville-sur Mer.

     

    Maud Andrieux, Ouest-France, Rencontres Marguerite Duras, Alain Vircondelet, Judith Magre, Maud Andrieux, Jocelyne Sauvard, Tiffany Tavernier

     

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  • Maud Andrieux, son actualité théâtre et à l'écran par Julian Stocky

     

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    On pourra vous retrouver le week-end du 3 et 4 octobre à Trouville-sur-Mer pour les 25è rencontres Marguerite Duras. Comment présenteriez-vous ces animations ?

    Ces rencontres Marguerite Duras n’ont pas toujours eu lieu à Trouville, elles ont eu lieu aussi à Duras,  village du Lot et Garonne, où Marguerite Duras revenait quand elle rentrait d’Indochine enfant. C’était le village de son père. Elle s’appelait Marguerite Donnadieu et a pris le nom de Duras, en hommage à son père décédé alors qu’elle n’avait que 4 ans, en souvenir de ce lieu de l'enfance.

    Ces Rencontres Marguerite Duras initiées et présidées par l'auteur Alain Vircondelet, prennent place depuis de nombreuses années à Trouville-sur-Mer, le premier week-end d’octobre, avec au programme une exposition photographique, 3 artistes viendront exposer cette année, du théâtre, des lectures et conférences et la projection d'un film. Le thème de cette année est la Maison. Les lieux qui ont inspiré Marguerite Duras, ses lieux de vie aussi. Trouville en est un, elle avait un appartement aux Roches Noires, qui donne sur la mer. Chaque année, le spectacle a lieu dans ce hall, un endroit magnifique. Cause Covid, tout aura lieu à l’hôtel de ville cette fois-ci, c’est pourquoi il est important de réserver car, malheureusement, la jauge sera restreinte.

    L'exposition proposera des photos des Roches Noires, de Neauple-le Château, lieux de vie, d'écriture et de tournage de ses films, et du Platier à Duras où Marguerite Duras rentrait l’été. Maintenant, c’est une sorte de domaine laissé à l'abandon car la maison s’est déconstruite. C’est devenu une sorte de jungle. C’est aussi très intéressant vis-à-vis de son œuvre, elle qui a grandi dans une jungle au Cambodge et au Vietnam. J’ai eu l’occasion de voir ces photographies, elles sont très émouvantes et inspirantes. Elles sont un fort référent à l’œuvre de l’auteure.

    La comédienne Judith Magre interprètera Ecrire publié en 1993 et je ferai, quant à moi, des lectures du roman lauréat du Prix Marguerite Duras qui sera décerné le samedi midi à l'Ouverture de ces deux journées de Rencontres Durassiennes. Je participerai également à la table ronde du dimanche matin, sur les lieux d’écriture et sur les lieux d’inspiration de Duras. J’y ferai des lectures qui étaieront les interventions des spécialistes de son œuvre. J’y apprends toujours plein de choses, ce sont des mines d’or pour la jeune passionnée de son œuvre que je suis depuis 20 ans.

    On imagine votre joie de participer à ce bel événement ?

    Ça me tient à cœur d’être là, pour la sixième année. L’année dernière, j’avais présenté un spectacle que j’avais créé au Cambodge avec la violoncelliste Cécile Lacharme, recueil de plusieurs textes qui suivent le parcours de la mendiante de Battambang le long de la plaine des Oiseaux. J’ai l’habitude de jouer depuis plus de quinze ans dans les Instituts français et Alliances françaises partout dans le monde, particulièrement au Cambodge, au Vietnam, en Inde et au Népal. Je m’intéresse principalement à l’œuvre Indochinoise de Marguerite Duras, son enfance, son adolescence, toute sa construction intime et personnelle. On y retrouve souvent des ressorts intrinsèques à son passé. Je pense notamment à un personnage que je travaille depuis une dizaine années, celui d'Anne Marie Stretter. Une femme qu’elle a croisée quand elle était enfant. C’était la figure féminine pour elle, libre, maternelle, à l’opposé de sa mère. Personnage à la fois sulfureux et d’une beauté inimaginable, dont le Vice-consul, interprété par Michael Lonsdale, qui vient de nous quitter, dans le film India Song de M. Duras, disait: Certaines femmes rendent fous d'espoir, celles qui ont l'air de dormir dans les eaux de la bonté sans discrimination... celles vers qui vont toutes les vagues de toutes les douleurs, ces femmes accueillantes.MD

    Je crée mes spectacles en France depuis plus de quinze ans, j’adapte les romans de Marguerite Duras et non pas ses textes de théâtre dont je me sens moins proche. Je les adapte sous la forme de monologues pour la scène, je suis donc seule, avec une bande sonore cinématographique très importante, qui vous plonge dans le Saigon des années 20, avec les bicyclettes, les bruits, les vendeurs ambulants de soupe… Je me sens extrêmement concernée par cette période-là, par la guerre d’Indochine aussi après. Ça m’intéresse de les jouer en France auprès d’un public français mais ça m’intéresse aussi beaucoup d’aller questionner les étudiants qui apprennent notre langue dans les Instituts et Alliances françaises dans les pays que j’ai évoqués. Je leur parle aussi de ma passion pour l’écriture de Marguerite Duras. On évoque ces histoires qui nous lient. Je suis toujours émerveillée, depuis quinze ans, de leurs retours.

    la suite en cliquant ci-dessous... Merci Julian Stocky

    Les Rencontres Marguerite Duras, et l'actualité de la comédienne Maud Andrieux

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  • 5 & 6 octobre 2019: 24èmes Rencontres Marguerite Duras de Trouville-sur-Mer

    Cette année, 24èmes Rencontres Marguerite Duras de Trouville-sur-Mer, avec de nouveau un très beau programme d'expositions, de conférences et lectures! Le Théâtre Marguerite Duras Itinérant présentera sa création Le Cambodge de Marguerite Duras le dimanche 6 octobre  à 15h dans la salle du Conseil de l'Hôtel de Ville. Cette Création réalisée pour l'Inauguration de la saison culturelle de l'Alliance Française de Siem Reap au Cambodge, retrace le parcours de la mendiante de Battambang suivant les courbes du Tonlé Sap cheminant intérieurement, chassée de sa famille, seule, aux limites encore de la folie et de la faim... 

    Adaptation et Interprétation: Maud Andrieux

    Violoncelle: Cécile Lacharme

    Durée 1h - Réservation obligatoire Office du Tourisme: 02 31 14 60 70

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     Marguerite Duras, Trouville-sur-Mer,Macha Méril, Maud Andrieux, Jocelyne Sauvard, Cécile Lacharme

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  • Duras telle qu'en elle-même Revue Inferno Magazine

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    L'article complet ici

    « La Douleur » Marguerite Duras, Maud Andrieux, Cie du Barrage – Théâtre Marguerite Duras (TMD) itinérant, Galerie Atelier Gamaury à Bordeaux , 12 et 13 avril – dans le cadre du mois Marguerite Duras – du 5 au 28 avril – programme complet http://www.theatremd.com

    Duras, telle qu’en elle-même

    Le printemps a ses rituels. À Bordeaux ce n’est pas seulement le vol des hirondelles traversant à l’aplomb du Pont de pierre les ciels chargés de la Garonne qui l’annonce, le retour attendu du théâtre nomade de Maud Andrieux en sonne la venue. De saison en saison depuis bientôt cinq ans, dans le quartier branché des Chartrons, le Théâtre Marguerite Duras fait entendre un mois durant l’œuvre de celle qui prit pour nom le village du sud-ouest où s’enracine la maison paternelle.

    Ce soir-là dans la galerie où le TMD a planté son décor provisoire, le sujet est dur. Sur fond d’époque trouble de l’occupation allemande, l’attente d’une femme, « La Douleur » de l’attente impossible de Robert Antelme, le mari envoyé dans les camps et dont elle est sans nouvelle… Bien des années après, Marguerite Duras a couché sur le papier ces moments d’une vérité sans fard avec la petite musique de l’écriture comme seule arme pour dire ce que les mots en eux-mêmes ne peuvent livrer des affres de l’attente, de la cruauté de l’espoir insensé jusqu’à envier cette jeune femme en pleurs, enceinte d’un homme qu’elle ne reverra jamais, et qui, dans la file d’attente sans fin, relit en boucle la dernière lettre qu’il lui a adressée. « Elle au moins, elle n’attendra plus », dit-elle.

    Ce récit se mêle à l’autre, celui de ses rapports avec « Monsieur X. dit ici Pierre Rabier », l’agent de la Gestapo avec lequel elle eut un commerce des plus troubles. Fasciné par l’intellectuelle qu’elle était, lui qui était entré dans la police politique du IIIème Reich faute d’avoir pu ouvrir une librairie de livres d’art, séduit par sa beauté d’alors – même si les ravages de l’alcool à venir avaient comme par avance marqué son visage -, il entretint des rapports de séduction avec celle qui s’en satisfit au prétexte d’obtenir de lui des renseignements sur le lieu de détention de son mari dont le sort semblait lui appartenir. Entre attirances et répulsions, leurs relations vont venir recouvrir l’autre drame intime faisant de cette situation limite un maelström déchirant.

    « Face à la cheminée, le téléphone. A droite, la porte du salon et le couloir. Au fond, la porte d’entrée. Il pourrait revenir directement, il sonnerait. Il pourrait également téléphoner, « Je suis à l’hôtel Lutetia pour les formalités ». Ce sont des choses qui sont possibles. Il n’y a pas de raison particulière pour qu’il ne revienne pas. Il n’y a pas de raison pour qu’il revienne. » Dès les premières paroles égrenées, la magie opère… Maud Andrieux, émergeant de la pénombre d’une mémoire aussi troublée que troublante, s’assoit pensivement dans un fauteuil devant un guéridon où se détache un téléphone d’époque. Elle va tenter de dévider les fils de cette histoire mouvante en elle comme si dans une autre existence peut-être, elle s’en souvient secrètement, elle fut cette femme nommée M.D. Viendra aussitôt culbuter ce temps d’avril 45, celui du matin du 6 juin 44, dans la prison de Fresnes où elle était venue apporter un colis destiné à son mari, arrêté le 1er juin par la Gestapo. Quelques jours plus tard, en recherche toujours d’un permis pour envoyer ce fichu colis de vivres, elle tombera sur un certain Pierre Rabier, l’agent qui procéda à l’arrestation d’un certain Robert L. [Robert Antelme] impliqué dans l’affaire de la rue Dupin.

    A plusieurs reprises, viendront entrecouper le récit dévidé, les voix off de Pierre Rabier et de Marguerite Duras, comme des irruptions de la mémoire à vif dans le présent tourmenté de l’écriture. Les fragments de conversations s’invitent… Rabier ne supportant pas son silence mais n’ayant par ailleurs aucun scrupule d’arrêter et d’envoyer à la mort ses prises ; la photo de François Morland, le chef de réseau qu’il lui est sommé de reconnaître en échange de la libération de son mari. Viendront aussi s’inviter dans la mémoire recomposée les débris d’histoires éclatées comme celle de Mme Kats qui pendant plus de six mois avait lavé, repassé, rangé soigneusement les vêtements de sa fille handicapée, pour que tout soit prêt à son retour du camp où elle avait été envoyée, ces petits riens dérisoires qui scandent l’attente des femmes de tous les temps. Et puis le dernier rendez-vous près de la Gare Saint Lazare, résonne en voix off la conversation dans le restaurant où la défaite de l’Allemagne nazie est annoncée, mais où sa résignation à lui n’est pas de mise tant il est dans le déni de la perte d’un rêve de grandeur folle.

    Pierre Rabier fusillé, le retour de la paix claque comme une injonction d’oubli, un ordre souterrain de fabriquer à son corps défendant le rejet mnésique de ce qui appartient à l’inoubliable… Enfin ce jour de mai, la sonnerie du téléphone. La voix rapide de François Mitterrand au bout du combiné. L’épilogue. Le retour d’une forme flottant entre la vie et la mort. Une plage en Italie l’été suivant… « Il n’est pas mort aux camps de concentration », dernières paroles avant que le noir final n’engloutisse le visage illuminé de Maud Andrieux et avec lui, la fin d’un voyage immobile au centre de l’impensable.

    Sur une petite musique lancinante et sur fond des clairs-obscurs savamment étudiés de Frédéric Paquet, Maud Andrieux, sensuelle et sensée « interprète » de Marguerite Duras, directrice artistique de la Compagnie du Barrage, se coule avec grande finesse et intelligence raffinée dans les plis secrets de la psyché de M.D. pour en exhaler les parfums sombres et enivrants, la colère et la détresse. Entre elle et l’auteure de L’Amant et de La Douleur, il y a comme une évidence, celle d’une rencontre la boétienne, « parce que c’était elle, parce que c’était moi », correspondances électives qui portent jusqu’à nous la prose envoûtante de l’écrivaine de la rue Saint-Benoît.

    Yves Kafka

    « La Douleur » – Photo Frédéric Galy

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  • Presse Indienne

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  • Sakal Times Pune India 14 juin 2016

     

     

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  • Golden Sparroy Pune India 11 juin 2016

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  • Duras, avril durant par Joël Raffier

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    Journal Sud Ouest 13 avril 2016 par Joël Raffier Photo Guillaume Bonnaud

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  • JUNKPAGE Avril 2016

     

     

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  • Aux Arts Citoyens

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    Emission Aux Arts Citoyens de Paul-Michaël Borgne sur 02 Radio

    En photo la Directrice Artistique Maud Andrieux et L'Artiste Peintre Christian Gamaury

    Crédit Photo: Paul-Michaël Borgne

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  • Marguerite (Duras) prend racine /Bordeaux 7

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  • Société Internationale Marguerite Duras

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    Tout savoir sur l'actualité durassienne, 17è Rencontres de Duras Rencontres du Centenaire à Duras (47), Festival Duras de Trouville, Festival Duras de Chaville, les ouvrages à venir sur Duras, les conférences, les colloques, les workshops....

    Société Internationale Marguerite Duras

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  • Soirée d'Ouverture du TMD le 17 janvier 2014

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    Le nouveau théâtre a ouvert hier soir au coeur des Chartrons. En photographie la directrice Maud Andrieux à droite avec les peintres Frédéric Paquet, Christian Gamaury, Bernard Ouvrard et l'écrivain Karfa Diallo.

    Les voeux d'Ariane Mouchkine à Maud Andrieux: 

    (...)
    À l’aube de cette année 2014, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
    Une fois dit ça… qu’ai-je dit? Que souhaité-je vraiment ?
    Je m’explique :
    Je nous souhaite d’abord une fuite périlleuse et ensuite un immense chantier.
    D’abord fuir la peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous, cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l’autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiments passifs et contagieux, d’amertumes stériles, de hargnes persécutoires.
    Fuir l’incrédulité ricanante, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l’échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d’un passé avorté à jamais et barrant tout futur.
    Une fois réussie cette difficile évasion, je nous souhaite un chantier, un chantier colossal, pharaonique, himalayesque, inouï, surhumain parce que justement totalement humain. Le chantier des chantiers.
    Ce chantier sur la palissade duquel, dès les élections passées, nos élus s’empressent d’apposer l’écriteau : “Chantier Interdit Au Public“
    Je crois que j’ose parler de la démocratie.
    Etre consultés de temps à autre ne suffit plus. Plus du tout. Déclarons-nous, tous, responsables de tout.
    Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence. De cris, de rage. Pas besoin d’hostilité. Juste besoin de confiance. De regards. D’écoute. De constance.
    L’Etat, en l’occurrence, c’est nous. (...)

    Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont  ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs.
    Il faut qu’ils sachent que, ô merveille, ils ont une œuvre, faite de mille œuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants.
    Disons-le, haut et fort, car, beaucoup d’entre eux ont entendu le contraire, et je crois, moi, que cela les désespère.
    Quel plus riche héritage pouvons-nous léguer à nos enfants que la joie de savoir que la genèse n’est pas encore terminée et qu’elle leur appartient.
    Qu’attendons-nous ? L’année 2014 ? La voici.

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  • Ouverture du TMD

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